Voici un exemple intéressant donné par Dr Lee de la manière dont on peut
« négocier » la libération d’un blocage fortement ancré chez un client.
« Janet » est une massothérapeute d’une trentaine d’années qui exerce sa profession depuis déjà 8 ans. Même si les affaires sont stables et marchent bien grâce aux références de ses clients satisfaits, Janet trouvait qu' il manquait « quelque chose dans sa carrière » et souhaitait de l'aide pour découvrir la cause et, si possible, un remède.
Je lui ai posé la question somme toute classique :
« Si vous saviez ce qui manque, ou si vous saviez ce qui doit changer, ou si vous
saviez ce dont vous avez besoin, de quoi s’agirait-il ? »
« Je ne sais pas », fut la réponse
Je choisi alors une approche qui fonctionne assez souvent avec un client bloqué :
« D’accord, vous ne le savez pas encore, mais si vous le saviez, ce serait….
« C’est simple, je ne sais pas, et c’est là, le problème. »
J'ai lui ai proposé : "Alors, faites comme si vous saviez".
Pendant un moment, Janet restait perdue dans ses pensées, puis elle dit en poussant un soupir :
"Désolée, ça ne marche pas pour moi."
"D'accord. Alors, mentez !
Venant d’un thérapeute, c’est une injonction choquante pour beaucoup de gens. Néanmoins, cela peut parfois créer le choc nécessaire pour provoquer un changement d’état du client et permettre à l’information de jaillir.
Mais pas cette fois !
« Je ne ferai pas ça ! » rétorqua Janet avec détermination "Pourquoi voudrais-je faire une chose pareille ? »
De nouveau, Janet plongea dans le silence pendant quelques minutes, puis finit par dire :
« J’ai déjà connu ça. Je suis passée par là. »
J'ai haussé les sourcils et je suis resté silencieux, attendant qu’elle brise le silence :
« J'ai vu un conseiller l'année dernière. Il était très gentil. J'ai beaucoup apprécié nos échanges. Nous sommes arrivés au même point, moi disant que je savais que quelque chose n'allait pas, et lui ne pouvant pas m’aider à aller plus loin. Est-ce que cela a un sens ?
"Bien sûr que cela a un sens. Rester bloqué dans une ignorance est si courant que j'ai suivi une formation spéciale sur une technique qui aborde très bien ce problème", ai-je dit. « Puisque vous avez déjà formulé le problème si clairement, nous n’aurons rien à changer – nous utiliserons donc cette technique dont j’ai parlé en utilisant exactement vos mots. Comme vous êtes massothérapeute, vous connaissez déjà les blocages énergétiques, n’est-ce pas ? » (C’était plutôt une affirmation, pas une question)
Janet hocha la tête.
Nous avons donc tapoté sur le côté de la main, en avec l’affirmation suivante :
"Même si je ne sais pas ce dont j'ai besoin ou ce que je veux, je m'accepte complètement et profondément."
Le léger froncement de ses sourcils m'a amené à faire une pause et à demander :
« Est-ce que votre esprit intérieur veut me dire quelque chose ?
"Oui, c'est comme une voix intérieure qui dit : « Tu ne peux pas accepter de ne pas savoir.'"
"C'est vrai", dis-je. "Mais vous pouvez accepter que vous ne savez pas, n'est-ce pas ?"
Après un peu plus de discussion, Janet a fini par être d’accord :
« Je reconnais que je ne sais pas ce qui ne va pas, et je peux accepter que je ne le sais pas dans ma tête, mais je crois que mon subconscient le sait.
« Tout à fait d'accord. Que diriez-vous de ceci : Même si je ne sais pas dans ma tête ce qui ne va pas, j’accepte profondément et complètement que mon subconscient le sache, et je peux l’accepter. »
"D'accord," dit Janet, "C’est bien ça."
Nous avons ensuite tapoté avec cette affirmation, puis nous avons fait une série sur :
« Sans le savoir dans la tête ».
"C’est intéressant", déclarait Janet, " d'une certaine manière je me sens mieux,. Mais je ne connais toujours pas la réponse. »
« Bien sûr que non, pas encore. Passons à l’étape suivante. »
Nous avons ensuite fait la Recette Longue (la Gamme de 9), et avons fini avec un tour en utilisant la phrase de rappel :
« Le restant de stress de ne pas savoir »
« C’est très bien, je devrais utiliser ça avec mes clients. Ça détend vraiment », sourit Janet.
"Exactement. Et lorsque nous nous détendons, il est tellement plus facile de rentrer à l’intérieur de soi pour déceler enfin la réponse à la question suivante : Comment savoir ce qui ne va pas ? »
"Eh bien", dit Janet après une autre pause réfléchie, "tout se passe bien, et puis j'ai ce ressenti."
"Et vous appelleriez cela un ressenti de…?"
"Je pense que je ne suis tout simplement pas à la hauteur."
"Et d'où te vient ce ressenti ?"
"C’est dans ma poitrine. Cela picote, c’est comme si j’allais tomber.
« Sur une échelle de 1 à 10, 10 étant le plus intense, quel est l’intensité maintenant ? »
"Huit environ."
Nous avons tapoté sur :
"Ce ressenti de ne pas être à la hauteur."
"En fait, c'est la réalité que je n'ai pas le droit d'être à la hauteur."
Puis, nous avons fait ronde courte sur :
"Pas le droit d'être à la hauteur. »
« Comment vous sentez-vous maintenant ? »
« Je pense que c'était des brûlures d'estomac », disait-elle en riant.
La semaine suivante, Janet revint, cette fois, avec un agenda très clair. Elle était pétillante et bien alignée en annonçant :
« Je veux apprendre cette technique ! »
Je lui demandai :
"Comment vont les… euh… brûlures d'estomac ?"
« Parties ! » fut la réponse rapide. "Et c'est pourquoi vous allez m’en apprendre davantage !"
Dr Lees
https://eftuniverse.com/self-esteem/eft-for-dealing-with-feeling-not-good-enough/
rés. trad bvh